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Un puits de dollars est une histoire en bande dessinée de vingt-six planches scénarisée et dessinée par Carl Barks, publiée pour la première fois en mars 1958 aux États-Unis. Elle met en scène Balthazar Picsou avec ses neveux Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck ; ils affrontent les Rapetou. Elle se déroule à Donaldville et dans une prairie en rase campagne, une île plus précisément.

Synopsis[]

Les Rapetou ont décidé de creuser un puits à l'horizontale pour dévaliser le coffre-fort de Picsou. Grâce à un ordinateur-calculateur dernier cri très intelligent, le milliardaire trouve une solution, mais ses vieux lorgnons usés vont lui faire risquer inutilement sa fortune.

Résumé complet[]

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Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.

Dans son coffre qui se dresse fièrement sur la colline Killmotor, Oncle Picsou se rend compte qu’il a la vue qui baisse, et ses vieux lorgnons de 1895 sont tellement usés qu’il n’arrive même plus à lire les chiffres sur ses pièces de monnaie. Mais en acheter de nouveaux coûterait 10 dollars et Picsou, bien que milliardaire, refuse de dépenser une telle somme. Il assure à son neveu Donald qu’il y voit encore assez et qu’il est capable de décrire par exemple les ouvriers qui installent des moulins autour de la colline. Mais ces « moulins » sont en fait des puits de pétrole, ce qui étonne Picsou qui est sûr d’avoir pompé tout le pétrole de Donaldville quand il s’y est installé vingt ans plus tôt.

En allant voir de plus près, il se rend compte que les ouvriers sont en fait les terribles Rapetou. Picsou comprend vite qu’ils ne cherchent pas de pétrole, mais qu’ils veulent plutôt percer le fond de son coffre pour récupérer son argent. Malheureusement pour lui, il n’y a aucun moyen légal de prouver ce qu’il font et de les faire arrêter. Picsou décide alors de poser la question à son « cerveau électronique », une machine ultra sophistiquée à 25 millions de dollars. Ce dernier propose alors de creuser un tunnel du coffre au bord du fleuve pour sortir l’argent discrètement. Mais les ingénieurs de Picsou lui expliquent que ces travaux prendraient  des semaines alors que les Rapetou ont presque terminé leurs installations.

Énervés, Picsou et ses neveux rentrent au coffre, mais Riri, Fifi et Loulou remarquent qu’autour du dépôt, de vieux cailloux forment un carré. Picsou leur explique qu’il a été construit sur les ruines d’un ancien fort de pionniers américains, pour se protéger des attaques indiennes. Les trois neveux se rendent alors compte que les colons avaient peut-être déjà creusé un tunnel pour sortir du fort quand ils étaient cernés. Aussi se mettent-ils en tête de le retrouver, en sondant la colline avec des barres de fer. En creusant ils retrouvent alors une vieille trappe en fer, donnant accès à un ancien tunnel qui se termine sur la rive du fleuve. Picsou ordonne donc à Donald d’aller louer des barges pour charger l’argent, pendant qu’il demande à son « cerveau électronique » de lui trouver une cachette.

Pendant la nuit, le plan se met à exécution et le coffre fini par être totalement vidé. Picsou rebouche le trou du tunnel avec du ciment et prépare un petit cadeau aux Rapetou en remplissant le dépôt avec de l’huile de castor. Le lendemain, il emmène donc son argent en toute discrétion vers un terrain perdu en pleine campagne qu’il vient d’acheter à la ville. Mais Donald, Riri, Fifi et Loulou sont intrigués et ne comprennent pas où leur oncle va cacher son argent sur ce terrain tout plat. Picsou explique qu’il envoie de l’air comprimé dans le sol pour y créer un espace suffisamment grand et ainsi cacher son argent sous terre. En peu de temps le terrain plat est donc transformé en colline et l’argent est enfin en sécurité.

A Donaldville, les Rapetou, quant à eux, ont terminé leur installation et commencent à ouvrir le tuyau relié au coffre. Mais alors qu’ils s’attendent à voir surgir des pièces et des billets, ils sont arrosés par une bonne dose d’huile de castor que Picsou avait entreposé à la place de son argent. Ce dernier revient d’ailleurs au centre-ville, sûr qu’il ne risque plus rien.

Les Rapetou déshonorés et honteux de leur coup raté ne comprennent toujours pas où est passé l’argent du milliardaire. Ils décident alors de quitter Donaldville et de s’installer à la campagne, dans la vieille cabane de leur grand-père. Mais à leur arrivée, ils découvrent une énorme colline sur leur terrain. Après plusieurs heures de réflexion, ils se mettent en tête qu’un gros gisement de pétrole a dû s’y installer au fur et à mesure des années, et se dépêchent d’aller chercher leurs outils pour percer cette colline.

Picsou et ses neveux continuent leur vie à Donaldville, mais Picsou n’est plus aussi joyeux qu’avant car son argent lui manque. Donald lui propose d’aller jeter un coup d’œil à sa cachette pour le rassurer. Une fois sur son terrain, il constate que la colline est toujours là mais qu’il y a aussi un vieux moulin au sommet de cette dernière. Donald, qui y voit bien mieux que lui, se rend compte que ce sont en fait les Rapetou et qu’ils sont en train de forer la terre. Picsou se rue alors sur la bande de voleurs, menaçant de prévenir la police s’ils ne partent pas. Il leur montre même la carte du cadastre prouvant que le terrain est à lui. Mais Donald se rend alors compte que son oncle a mal lu la carte et a enterré son argent sous le terrain des Rapetou. A cet instant, les machines percent le sol et l’argent du vieux milliardaire se met à pleuvoir.

Peu après, Picsou décide de se reprendre et commence par acheter de nouveaux lorgnons. Il se rend alors chez les Rapetou pour espionner et savoir où se cache leur grand-père afin de lui racheter le terrain. Il propose donc ses service en tant que majordome à la bande de voleur, et finit par apprendre que le vieux Papy Rapetou purge sa peine au Pénitencier de Rocdur. Soudain, quelqu’un toque à la porte : il s’agit du grand-père qui vient d’être libéré sur parole. Les Rapetou lui expliquent qu’ils ont légalement récupéré l’argent de Picsou, mais il leur apprend que le terrain ne lui a jamais vraiment appartenu et qu’il ne faisait que squatter. Picsou tente alors de s’échapper pour acheter le terrain au cadastre, mais il se fait rattraper par les Rapetou qui l’attachent à une chaise. Il tente alors une dernière ruse et propose à la bande de voleurs de cirer leurs chaussures avant d’aller en ville. Ils le laissent faire, mais au moment de le rattacher, ils se rendent compte que Picsou a noué leurs lacets entre eux, si bien qu’ils ne peuvent plus se déplacer. Ce dernier s’échappe donc, poursuivi par les Rapetou sur leur camion. Mais ils se font finalement emprisonner pour excès de vitesse et Picsou récupère son argent.

En coulisses[]

Cette histoire dans l'œuvre de Carl Barks[]

Un puits de dollars a une intrigue traditionnelle : face à un plan des Rapetou, Picsou semble découvrir une solution infaillible, finalement plus dangereuse pour son argent que les Rapetou.

Onze ans après la création de Picou, Barks développe encore l'univers de Donald Duck. Les évocations au métier de cireur de chaussures rappellent le premier métier du jeune Picsou, à Glasgow ; Barks dessina en 1963 une histoire de Tony Strobl qui raconte explicitement cette carrière. Barks détaille le terrain vague autour du coffre: c'est l'ancien site de Fort Donaldville, raccrochant la ville fictive à l'histoire coloniale des États-Unis d'Amérique.

Une scène peut poser un problème de continuité: Gracié Rapetou, grand-père des malfrats, ne reconnaît pas Picsou sur la vingt-quatrième planche. Pourtant, dans une histoire d'août 1957, La course fantastique sur la rivière, Picsou raconte à Grand-mère Donald sa lutte contre Gracié et ses fils aux temps des bateaux à vapeur sur le fleuve Mississippi.

Si Géo Trouvetou n'invente pas une solution au problème de Picsou, ce dernier fait preuve d'astuce en utilisant une fissure entre des couches de schistes pour développer une poche où cacher son argent. De nos jours, cette méthode permet de stocker du gaz naturel en profondeur. Barks a pu trouver cette idée dans un dossier de la revue National Geographic à laquelle il était abonné.

Cette histoire dans l'œuvre de Don Rosa[]

Le grand nombre d'évocations au passé de Picsou a inspiré plusieurs intrigues à Don Rosa, dont le travail se veut dans le prolongement des histoires de Carl Barks.

Dans La Jeunesse de Picsou, la biographie du canard le plus riche du monde :

Le tunnel sous la colline Killmotor sera réutilisé dans l'histoire Les Gardiens de la Bibliothèque perdue, où l'on apprendra même qu'il donne accès à un caveau où étaient conservés une copie des livres de la Bibliothèque d'Alexandrie.

Enfin, l'histoire coloniale de Donaldville est contée par Don Rosa dans Sa Majesté Picsou Ier, et le fort reconstruit après une enquête de Riri, Fifi et Loulou lors de leur épreuve d'adhésion aux Castors Juniors, dans C.E.S.T.D.U.C.H.A.R.A.B.I.A..

Publications françaises[]

Cette histoire a été publiée pour la première fois en France en 1978 dans Le Journal de Mickey n°1362. Elle est également parue dans :

  • La terre regorge de trésors (Albums Dargaud), en 1983 ;
  • Picsou Magazine n°280, en 1995 ;
  • Picsou Magazine n°399, en 2005 ;
  • La Dynastie Donald Duck nº8, en 2012 ;
  • Picsou Magazine n°498, en 2014.
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Oncle Picsou a de la chance

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Histoire longue de Carl Barks

1re parution : mars 1958
Trop de méfiance nuit !

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