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©Disney Le saviez-vous ? Pour la réalisation des plans du coffre-fort dans Les Rapetou contre coffre-fort !, Don Rosa fit appel à son ami Dan Shane, administrateur de systèmes informatiques, également formé au dessin d'architecture.

Rapetou contre coffre-fort ! est une histoire en bande dessinée de dix-sept planches scénarisée et dessinée par Don Rosa, publiée pour la première fois le 21 mai 2001 en Suède. Elle met en scène les Rapetou et le coffre-fort de Picsou à Donaldville. Les héros habituels apparaissent à la fin (Balthazar Picsou) ou dans une situation humoristique à l'arrière-plan (Donald Duck). On peut aussi y voir plusieurs personnages de La Jeunesse de Picsou en photographie, comme John McPicsou et les pères des Rapetou actuels; encore, on fait une évidente allusion à Goldie O'Gilt, bien qu'elle ne soit ni nommée ni représentée en image.

L'histoire est initialement publiée pour le cinquantenaire de la création de ces bandits et du coffre par Carl Barks à la fin de l'année 1951.

Synopsis[]

Grâce à un souvenir de leur grand-père Gracié, les Rapetou retrouvent dans les sous-sols de Donaldville les plans du coffre-fort. Ils y pénètrent ainsi par l'ancien puits et essayent d'atteindre les trésors de Picsou par les conduits d'aération. Mais, leur bêtise et leur spontanéité irréfléchie vont les contrarier à tous les étages.

Résumé complet[]

Fantomiald 2
Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.

Nous retrouvons les Rapetou, se promenant dans la rue en passant devant la colline Killmotor, en file indienne. Le premier d'entre eux transporte un gâteau à destination de leur grand-père, car, en effet les bandits rendent visite à celui-ci dans sa prison. Arrivés devant l'enceinte, les sept Rapetou, présents pour également fêter la date de création de leur gang, se disent que leur sacré grand-père ne peut s'empêcher de piller le distributeur de boissons de sa maison de retraite. À l'intérieur, le gardien fouille le gâteau décoré d'une potence à pendaison, et en sort de nombreux outils servant tous à pouvoir s'évader. Les sept individus se rendent à la cellule de l'homme pour qui ils sont présents, avec les quelques rares restes du « gâteau ». Le vieux brigand est alors tout de même ravi de voir ses petits-fils, et leur annonce, une fois que ceux-ci sont rentrés dans la cellule, qu'il était plongé dans son vieil album photo.

Rapetou contre coffre-fort ! planche 2 case 3

Gracié montrant l'album à ses petits-fils.

Les petits-enfants de Gracié sont alors intéressés par l'histoire de la Rapetou & Cie, et demandent au doyen de la cellule de montrer les quelques vieilles photos de l'album. Il leur montre alors les pères Rapetou, au temps des vapeurs sur le Mississippi, lors de leur premier gros coup. Lorsque l'un des petits fils demande s'il s'agissait déjà de voler Picsou, le vieux Rapetou, ayant assisté au coup dans sa jeunesse, leur dit qu'il s'agissait à l'époque de voler l'oncle du jeune Balthazar, John McPicsou. À cette période, Gracié rajoute qu'il avait lui-même plus d'argent que le futur riche canard. Un des jeunes Rapetou répond que les choses ont bien changées depuis, ce qui ne manque d'irriter fortement le doyen. Ce dernier montre alors sa première affiche « on recherche », coulée dans le bronze, alors que le Rapetou, effronté, a désormais les restes du gâteau sur la figure. Gracié continue alors les explications sur l'album, et trouve les photos des pères des Rapetou actuels, lorsqu’ils eurent leur première peine de prison et leurs numéros tous neufs. Le Rapetou à la vision complètement obstruée, faute du gâteau, demande alors comment s'appelaient-ils auparavant, mais le grand-père est alors incapable de répondre, suite au fait qu’il a complètement oublié ce détail. 176-671, alors à la droite, aperçoit les photos anthropométriques des fils de Gracié, dont son propre père. Les bandits se mettent alors à débattre sur qui est et a été le plus beau d’entre eux, qui a hérité du charme de qui...

Au même moment, le doyen de la cellule se met à regarder discrètement à l’extérieur de la cellule, surprenant son petit-fils à sa droite. Il dit alors à tous ses petits-fils de se taire, jette l’album, et leur annonce que le gardien est partit. Il continue en disant qu’ils ne sont pas là pour feuilleter l’album de famille et, que ces derniers temps, avec l’âge des flashbacks lui viennent au dépit de sa mémoire à court terme. Il dit alors à tous les Rapetou de la cellule qu’il se souvient de l’architecte. Les sept petit enfants enchaînent en disant que c’est très bien qu’il se souvienne de ça, mais ils doutent alors qu’il obtiendra l’autorisation de faire des modifications à la cellule, et encore moins abattre une cloison puisque cela est contraire à l’idée d’origine. Gracié perd alors son calme, crie sur sa descendance pour qu’ils se taisent, et leur explique qu’il parle d’un architecte en particulier, celui qui était à Donaldville avant l’arrivée de Picsou. Celui-ci se nomme Frank Lloyd Braque et construisait surtout à l’époque des granges, mais ce même architecte a également réalisé les plans du coffre de Picsou. Le grand-père, avec son matricule 186-802, demande alors à ses petits-fils s’ils se servent encore de la vieille ville souterraine comme repère, car c’est ici que se trouve le bâtiment où travaillait F.L. Braque, dans lequel se trouvent sûrement les vieux plans dont ceux du coffre inviolable. Les Rapetou ayant connaissent du lieu, sortent de la cellule, et partent alors à la recherche du plan du coffre, celui-ci pouvant indiquer tous les secrets et points faibles du bâtiment. Gracié regarde alors les jeunes bandits s’en aller à travers les barreaux, et se dit qu’il regrette de ne pas pouvoir y aller, les gardes de Picsou étant beaucoup plus malin. Plus tard, nous retrouvons six Rapetou dans les vieux souterrains de Donaldville, où de nombreuses anciennes boutiques existent encore sous la ville moderne dont celle de l’architecte. Ils parviennent alors à trouver celle-ci, et trouvent à l’intérieur toutes les vieilles archives contenant probablement les plans du coffre-fort. Un d’entre eux se demande alors, suite au fait que le coffre ai été endommagé à de multiples reprises, s’il a à chaque fois été restauré à l’identique. Mais il se rend compte de la stupidité de sa question quand ses frères lui rappellent que pour obtenir de nouveaux plans, Picsou aurait dû payer. Peu après, au milieu des plans de silos, les plans du coffre sont trouvés. Les bandits apprennent alors que les seules entrées sont la porte et la trappe du toit, où les premiers gains de Picsou sont passés il y a des décennies. Ils apprennent en plus de cela que l’essentiel des gains actuels du canard va dans des banques ou est investi, et que le coffre ne contient quant-à lui que de l’argent souvenir, se dépensant malgré tout aussi. Les Rapetou continuent la lecture des plans éclairés à la torche, et n’apprennent rien de nouveau. Lorsque l’un d’entre eux remarque une entrée secrète vers le coffre depuis la chambre. Néanmoins, pour pouvoir l’utiliser, il faut aux bandits pouvoir pénétrer dans le dépôt, ainsi que dans la chambre… Ils remarquent alors que le coffre possède son propre générateur d’électricité, ainsi que son propre puits dans la cave, ce même puits utilisé autrefois à Fort Donaldville, un bâtiment se trouvant à l’emplacement actuel du coffre. Les six individus sortent alors de l’ancien cabinet de l’architecte, et supposent qu’il existe un lien entre le puits du coffre-fort et celui de l’ancienne place de Donaldville. Au même moment, leur septième compère chargé d’espionner Picsou revient en courant. Il annonce que Picsou vient alors de quitter son coffre, et que les employés ont quant-à eux finis leur journée. Ainsi, il ne reste que les veilleurs pour surveiller le coffre, obligé de rester au rez-de-chaussée à cause d’un manque de confiance de leur patron. Le coffre est par conséquent libre d’accès puisque vide, les sept brigands se hâtent alors de passer à l’action en allant chercher leur équipement de plonger. Plus tard dans la nuit, les sept silhouettes des Rapetou se déplacent dans les eaux du courant souterrain auquel les puits sont reliés, et arrivent finalement à une ouverture, le puits du coffre.

Les Rapetou dans le puit de Fort Donaldville, sous le coffre.

Après avoir remonté une échelle, ils se retrouvent dans la cave de ce dernier, tout cela sans avoir croiser le moindre garde, la plus petite alarme, et une seule porte fermée. Néanmoins, la porte de l’escalier possède une alarme, pouvant alerter tous les gardes de leur intrusion. Les Rapetou se demandent alors quelle est l’utilité de rester coincé dans la cave d’un coffre, lorsque l’un d’entre eux entrevoit le solution. Une vieille chaudière à charbon. En effet, celle-ci étant assez ancienne, elle possède de larges conduits suffisamment grands, pour que tous les bandits puissent passer malgré leur physique rondouillard. Plus tard, ils se retrouvent tous dans les conduits, mais rencontrent un carrefour. Ne sachant pas quelle direction prendre suite au fait que cela n’est pas mentionné sur les deux plans retrouvés, ils décident de se séparer. Ils forment alors des groupes de deux pour chaque direction, tandis que l’un d’entre eux décide de se débrouiller seul de son côté. Ce dernier se rend alors compte peu après qu’il se trompe de direction, puisqu’il part sur le côté alors que la chambre se trouve au dernier étage. Il trouve alors finalement une ouverture, l’amenant au coffre des pierres précieuses, où le butin au poids est encore mieux que le coffre des liquidités. Une fois sortit du conduit, il se rend compte de la présence d’une caméra de surveillance, ne l’ayant pas encore remarqué puisque arrivé par derrière. Il s’empresse alors d’arracher les fils, en espérant que personne ne s’en apercevra, mais les câblages n’étant pas modernes, les fils antédiluviens perdent leurs vieux isolants, et coincent le Rapetou dans une situation où il ne doit pas bouger pour ne pas se faire électrocuter. Pour couronner le tout, la caméra vient se fixer sur son visage. Au même moment, 176-176 et 176-671 poursuivent leur trajet après avoir déjà beaucoup grimpé. Ils croient alors avoir atteint la chambre du vieux canard, mais une fois la lumière allumée, ils se rendent tous deux compte qu’ils se trouvent dans la salle des trophées. La pièce regorge d’objets de valeurs inestimables, mais la porte est équipée d’une alarme, ce qui les empêche d’aller plus loin. 176-176 décide de faire passer le meilleur dans les conduits jusqu’à la sortie dans la cave, tandis que son complice est sur le point de saisir le rubis à rayures. Il lui crie de ne surtout pas le faire, en effet, un bouton sensible au poids est supposé par la présence d’un fil au niveau de la partie inférieur du piédestal servant de support à l’objet. Ainsi, si la pierre précieuse est retirée, les signaux d’alarmes seront déclenchés. 176-671 constate alors la bêtise de l’acte qu’il faillit faire, et aperçoit le piédestal où est habituellement posé le premier sou du canard en redingote. Mais, celui-ci n’est pas ici, sûrement emporté avec son possesseur. Le même Rapetou ayant voulu prendre le rubis à rayure, pose en rigolant sans le faire exprès son doigt sur le coussin et réarme l’alarme. Il ne peut donc désormais plus le retirer sans déclencher l’alarme. Le second Rapetou est alors abêti par la bêtise de son complice, et lui conseille de ne surtout pas bouger, en attendant qu’il rejoigne les autres, qu’ils trouvent l’entrée secrète du coffre, et qu’ils trouvent également une solution. 176-176 retourne alors dans les conduits, étonnement sans objet de valeur, et trouve une autre pièce. Il atterrit alors dans une bibliothèque, pièce où Picsou entrepose les livres d’histoire et les documents archéologique lui permettant de découvrir des trésors cachés partout dans le monde.

Le Rapetou déçu d'être dans la mauvaise pièce.

Il remarque alors qu’une alarme est présente au niveau de la porte, et décide de s’en aller de la bibliothèque, pièce où un Rapetou n’a pas à être puisque fier d’être ignorant. En grimpant à l’étagère pour retourner au conduit, il aperçoit dans celle d’en face un rapport sur les Rapetou, dans celui-ci il se dit qu’il trouvera sûrement son nom, que lui-même ne sais pas, à cause du fait que ses parents ne lui on jamais dit, préférant le désigner par son matricule. Il tente alors d’attraper le livre dans l’étagère devant lui, mais celle où il s’accroche tombe, l’enfonçant entre deux planches et deux livres dans l’étagère d’en face, ce qui empêche désormais le bandit de bouger. Pendant ce temps, 176-167 et 176-761 arrive devant la grille de conduit de la salle de bain, mais un d’entre eux impatient, pousse l’autre pour lui dire d’avancer. Celui-ci pousse alors involontairement la grille, et tombe la tête la première dans la pièce. Celle-ci s’encastre dans l'abattant des toilettes. 176-167 est alors désolé pour son complice, et remarque que même la porte de la salle de bain possède une alarme. Il décide alors de retourner dans les conduits pour trouver un autre chemin, mais le second Rapetou, avec l’abattant autour du cou ne plus y retourner, et est par conséquent coincé dans la salle de bain. Il doit donc attendre que ses frères et cousins terminent de nettoyer le coffre pour être secourus, et patiente en lisant des B.D qu’il vient de trouver sur un petit meuble. Le bandit retourné dans le conduit quant à lui ce dit que son complice est un abruti, et qu’il ne fallait pas s’attendre à mieux d’un individu portant un numéro aussi ridicule. Il trouve alors peu après une nouvelle sortie, débouchant ici sur la cuisine. Après avoir décaler la table pour y rentrer, il constate qu’une alarme est également présente dans la pièce, puis se questionne sur ce que peut bien manger le canard le plus riche du monde. Il ouvre le réfrigérateur, et voit de la soupe en boite, de la tisane, des biscuits, ainsi que pleins de plats tout préparés. Il trouve cela plutôt triste en pensants aux plats que lui faisait sa mère, et commence à retourner dans les conduits. En s’abaissant, il constate la présence de pruneaux, et décide en salivant de faire un plein d’énergie avant de recommencer les recherches de la chambre de Picsou. Pendant ce temps, 176-716 et 176-617 sont toujours dans les conduits, et constatent que le bâtiment possède beaucoup de coins et de recoins, contrairement à ce qu’ils s’attendaient. Ils parviennent à voir le bureau de Picsou, ainsi que la porte du coffre en imperium à serrure multiples. Ils parviennent également à accéder à une pièce à murs capitonnés et avec un sillon circulaire dans le sol, croyant que le riche canard joue aux courses de petites voitures. Cependant dans la cuisine, 176-167, le Rapetou mangeant des pruneaux, décide de repartir à la recherche de la chambre secrète, avant de constater qu’il est coincé dans le conduit. Ayant mangé trop de pruneaux, il est devenu trop gros pour passer dans les larges conduits, et ne peut plus s’en retirer ayant trop forcé pour entrer. 176-167 doit à présent attendre que quelqu’un vienne le tirer de là. Au même moment, l’ascension des deux derniers Rapetou, 176-716 et 176-617, se poursuit.

Les Rapetou dans les conduits.

En haut du conduit ils aperçoivent de la lumière, et arrive finalement dans la chambre de Picsou ! La seule lumière dans la chambre, est celle dégagée par une vieille lampe de mineur, se trouvant dans un tableau recouvert d’un rideau. Les deux compères curieux regardent, et voient le portrait d’une dame blonde, avec une robe dorée… Ils supposent alors connaissant Picsou qu’il s’agit de la personne qui lui doit le plus d’agent, et apportent davantage de lumière en allumant la lampe se situant sur le chevet à côté du lit. Ils se rendent alors compte qu’il n’existe pas de réelle porte amenant au coffre depuis la chambre, mais qu’il s’agit d’une simple trappe. Un toboggan est alors disposer devant, pour faire accéder les personnes au coffre. De l’autre côté, la trappe ressemble à un faux parpaing, et celle-ci sert à ce que Picsou commence sa journée par un bain d’argent. 176-617 trouve alors que c’est une manière amusante de pénétrer dans le coffre, et se met à grimper à l’échelle du toboggan tandis que son complice se demande comment feront ils pour emporter le butin. Le second Rapetou glisse au même moment sur la rampe du toboggan, mais l’entrée étant trop étroite, il s’encastre dans le mur. Ainsi la moitié de son corps se trouve dans la chambre, et l’autre partie dans le coffre. 176-716 tente alors de dégager son équipier, en projetant par la suite d’aller récupérer les autres et filer sans se faire attraper. Mais il ne parvient qu’à retirer le pantalon et les chaussures du Rapetou, et se retrouve ainsi propulsé sur le lit puis sur la lampe. Cependant, dehors Picsou grimpe la colline du Killmotor afin de rentrer dans son dépôt.

L'arrivée de Picsou au dépôt.

Il est alors épuisé d’avoir consulté une dizaine d’encyclopédies d’il ne sait combien de volumes. Son gardien l’informe que tout est calme, heureusement, car Picsou est bien trop fatigué pour faire face aux problèmes, il parvient à peine à garder les yeux ouverts. Ce dernier s’assure avant de se coucher qu’aucune porte n’a été ouverte en son absence, et constate dans la salle de contrôle des défenses du coffre qu’aucun voyant n’est allumé. Il ne fait alors pas attention, mais le visage d’un Rapetou est répété de multiples fois sur les caméras de surveillance, ce même Rapetou étant coincé dans les fils électriques. Picsou serein décide à présent de ranger son vieux sou numéro 1, puis de relire ses notes. Il entre alors dans la salle des trophées, tout en lisant son livre, passe à côté du Rapetou attendant depuis un moment avec le doigt sur le dispositif de poids, et range son sou sur celui-ci. Le canard ayant plusieurs cernes se rend à la cuisine, où il passe encore une fois à côté d’un Rapetou, et se fait une tasse de tisane de muscade en renversant la moitié sur le pauvre bandit coincé dans son conduit. Se disant que même sa tisane de muscade ne le réveille pas, il décide d’arrêter sa lecture et file ranger son livre dans sa bibliothèque privée. Là-bas, il se dit encore une fois en passant à côté d’un Rapetou dans une situation absurde, qu’il examinera ses notes le lendemain. Il se rend par la suite dans la salle de bain, ne prêtant encore une fois pas attention au Rapetou s’y trouvant, puis de même dans sa chambre. Après avoir dit bonne nuit au tableau de la mystérieuse dame blonde, il s’apprête à gagner son lit, quand il pense soudainement à tous les Rapetou qu’il crut voir. Le riche canard alors en pyjama se dit que fatigué il imaginerait l’imaginable, et éteint sa lampe qu’il qualifie d’affreuse. Quand il se rend compte que celle-ci est à moitié cassée, et qu’un des sept bandits est assommé en dessous. Peu après, au commissariat, un officier dit à son sergent qu’il fonce au coffre de Picsou, celui-ci ayant capturé sept Rapetou. Le sergent alors étonné demande s’il les a capturé seul, mais à cela l’officier rétorque que ce n’est pas le canard qui captura les bandits, mais le coffre en lui-même. Gracié alors dans sa cellule se dit qu’il s’agit bien des Rapetou, les seuls abrutis capable de se faire avoir par un bâtiment vide.

En coulisses[]

En l'honneur du centième anniversaire de Carl Barks, en 2001, l'éditeur Egmont eu l'idée de produire plusieurs histoires présentant chacune un des personnages crées par Barks. Ainsi, Don Rosa réussit à ce qu'une histoire en lien avec les Rapetou lui soit confiée. Cette même histoire, en plus de commémorer le centième anniversaire de Barks, commémore également le cinquantième anniversaire de deux importantes créations du maître des canards, les Rapetou, ainsi que le coffre-fort. Grâce à cela, Don Rosa pu répondre à la demande des responsables éditoriaux, en faisant d'une pierre deux coups, et en profita pour inclure un autre côté important à l'histoire. Quelques années auparavant, l'artiste songea à créer des plans d'architecture humoristiques du célèbre et très connu coffre-fort, ainsi l'occasion était idéale pour le faire dans une histoire dédiée en partie au coffre. Le scénario serait alors un visite du coffre par les célèbres bandits, permettant l'inclusion des plans comme un réel élément à par entière dans l'histoire, au contraire de l'arbre généalogique des Duck.

Les plans architecturaux

Pour la réalisation des plans, Don Rosa fit appel à son ami Dan Shane, un administrateur de systèmes informatiques, également formé au dessin d'architecture. Rosa lui exposa ses idées sous formes de croquis, et celui-ci pu créer les plans du coffre-fort à l'aide d'un logiciel de dessin assisté, durant son temps libre. La création des plans dura plusieurs jours, durant lesquels Dan Shane envoyait les fichiers auxquels Don Rosa apportait des idées d'améliorations ainsi que des suggestions. Toutefois, les plans ne sont finalement pas conformes à la réalité, notamment à cause du bleu non conforme, ainsi que le format que ceux-ci prennent pour être intégré dans une bande dessinée. Les plans ont donc dû être réalisés au format "portrait", alors qu'ils sont habituellement toujours au format "paysage".

Références à Carl Barks[]

Le coffre-fort apparaît pour la première fois dans la deuxième histoire avec les Rapetou, ennemis récurrents de Picsou, en décembre 1951. Les bandits et le bâtiment contenant la fortune qu'ils convoitent sont créés par Carl Barks. Don Rosa se penche néanmoins sur le problème des numéros des bandits, seul indice permettant de les différencier. Dans la bibliothèque de Picsou, un des Rapetou espère retrouver son nom dans un rapport sur son gang. Au fur et à mesure des salles découvertes par les Rapetou, sont évoqués d'anciennes aventures de Barks, dont celle de la quête du rubis à rayures (The Status Seeker de 1963) que les Rapetou ont en effet détenu quelques instants.

Cette histoire dans l'œuvre de Don Rosa[]

Plusieurs éléments mis en place par Don Rosa dans La Jeunesse de Picsou ainsi que dans Un petit cadeau très spécial de 1997 sont réutilisés dans Les Rapetou contre le coffre-fort:

Gracié tenant le carnet.
  • Gracié consulte un livre de souvenirs rappelant ceux que les sœurs de Picsou, Hortense et Matilda, constituent au fil des aventures de leur frère et montré en première planche de chaque épisode de La Jeunesse. Seulement ici l'album que tiens Gracié retrace la montée du gang des Rapetou à l'aide de photos anthropométriques ou encore des avis de recherches. A l'intérieur de ce livre se trouve une photo des pères des Rapetou ainsi que de John McPicsou et Balthazar Picsou lui-même, au temps des vapeurs sur le Mississippi. Cela rappelle alors l'aventure regroupant tous ces personnages, Le Roi du Mississippi.
  • Dans Un petit cadeau très spécial, Picsou découvrait un complot contre sa fortune par ses pires ennemis (Gripsou, Miss Tick et les Rapetou mené par Gracié sur le retour). Le quartier général était alors dans les ruines enterrées de Donaldville, où les Rapetou découvrent dans cette histoire, les plans du coffre-fort ainsi qu'un puits sur la place permettant d’accéder à une caverne souterraine débouchant dans la cave du coffre.
  • La chambre de Picsou permet à Don Rosa d'entretenir le mystère de la relation entre le milliardaire et Goldie O'Gilt qui paraît être le personnage d'une peinture recouverte d'un rideau rouge et éclairé en permanence par une lampe de mineur. Le Rapetou 176-617 dit même : « Hé, hé ! Connaissant Picsou ; sûrement la personne qui lui doit le plus d'argent ».
  • Les Rapetou se serviront à nouveau du puits de la vieille ville de Donaldville afin de s'introduire à nouveau au sein du coffre de Picsou dans le cadre d'un de leurs nouveaux plans, dans l'histoire de Don Rosa Le Rêve de toute une vie !

Détails en arrière-plan[]

La majeure particularité de cette histoire, est le fait que les espaces entre les cases ne sont ici pas blanc. En effet, la vue en coupe à l'intérieur des conduits est reproduite, donnant ainsi la possibilité au lecteur de voir des Rapetou à plus petite échelle escalader et se déplacer entre les cases.

Le dessin de Picsou dans la cellule[]

Le visage de Picsou est gravé dans la cellule de Gracié, et celui-ci s'anime de case en case, selon la réaction qu'aurait pu avoir le véritable Picsou en assistant à la conversation des éternels bandits.

L'apparition de Donald[]

Rapetou contre coffre-fort ! Donald 1

Donald Duck effectue une courte apparition dans l'histoire sous la forme d'un gag d'arrière-plan, sur environ trois cases. Il rencontre des problèmes avec un individu qu'il a arrosé avec sa voiture, ce qui amène le canard à se retrouver la tête la première dans une poubelle alors que Gracié explique le plan au reste de la bande des Rapetou.

La salle des trophées[]

Rapetou contre coffre-fort ! Salle des Trophées

Dans cette histoire, les Rapetou accèdent à diverses pièces, dont la salle des trophées aux apparitions répétées dans les histoires de Don Rosa. Dans celle-ci, chaque objet rappelle une histoire de Don Rosa ou encore de Carl Barks.

Publications françaises[]

Cette histoire a été publiée neuf fois en France, dans :

Précédée par Rapetou contre coffre-fort ! Suivie par
Le Petit Malin de la percée de la Culebra

The Sharpie of the Culebra Cut cover
Histoire longue de Don Rosa

1re parution : mai 2001
La Couronne des Croisés

La Couronne des Croisés
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