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La valse des investisseurs - Bandeau

La Valse des investisseurs est une histoire en bande dessinée de dix planches scénarisée et dessinée par Don Rosa, publiée pour la première fois en mai 1987 aux États-Unis. Elle met en scène Balthazar Picsou, Donald Duck, Gontran Bonheur, Riri, Fifi et Loulou, Azor Lebleu, Carcharodon et Géo Trouvetou. On peut apercevoir Mickey Mouse, Dingo, Peter Pan et le Capitaine Crochet sur des bandes dessinées.

Synopsis[]

Picsou se désole de l'inactivité de ses deux neveux, alors il convoque Donald et Gontran, et leur promet leur propre affaire s'ils tirent un bénéfice des deux mille dollars qu'il prête à chacun d'eux.

Résumé complet[]

Fantomiald 2
Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.

Balthazar Picsou est dans son coffre, assis sur ses pièces, tout en lisant un livre de comptes. Il se rend compte qu’il est midi, l'heure à laquelle il doit scruter l’horizon, afin de vérifier si les Rapetou ou Miss Tick se trouvent dans les environs. Le riche canard se déplace alors dans son vaste coffre-fort, et arpente une montagne de pièces pour se rendre à une des fenêtres. Arrivé à celle-ci, il sort son télescope et commence à regarder les environs, rien de ce qu’il se passe à Donaldville ne peut alors lui échapper de par sa position sur la colline Killmotor, où se situe son coffre. Le canard constate alors que ni voleurs ni sorcière rôdent autour de son dépôt, mais une vision encore plus inquiétante lui vient. Il voit alors son neveu Donald, qui va à la pêche perdre son temps, et probablement acheter encore une fois de la limonade.

Picsou, déçu, se dit alors que si celui-ci avait le sens des affaires, il économiserait puis pourrait s’acheter des actions d’eau gazeuse, ainsi, vingt ou trente ans après, il aurait ses limonades gratuitement. Soudain, il aperçoit, encore une fois depuis sa fenêtre, Gontran Bonheur, étendu sur l’herbe, tout en lisant des bandes dessinées. Le riche canard s’interroge alors sur comment son autre fainéant de neveu va bien déjeuner, lorsqu’il se rend compte que, sur le pont auprès duquel le jars se divertit, un livreur rencontre des problèmes avec son vélo. Une pizza lui échappe alors dans sa chute, et celle-ci vient tomber à côté de Gontran, prête à être mangée. Le canard, dans son coffre-fort, comprend alors que celui-ci ne travaille jamais, sa chance arrivant toujours au bon moment.

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Picsou observant l'activité de Gontran et de Donald.

Picsou se dit alors que Gontran et Donald sont une belle paire de bons à rien, et que, heureusement, il a déjà désigné ses petits neveux comme seuls héritiers de ses archimilliards. Se demandant s'il peut voir ses derniers depuis sa fenêtre, il jette une coup d’œil, et les trouve, vendant du café et de la limonade devant chez eux. Ils les considère alors comme largement méritants, mais décide qu’il ne peut tout de même pas ignorer ses deux neveux, étant membres de sa famille. Soudainement, l'idée de leur inculquer l’esprit d’une entreprise lui vient en tête, dans le but qu’un jour ceux-ci puissent vivre dans la richesse comme lui grâce au fruit du travail.

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Picsou faisant des reproches à ses neveux.

Le canard en redingote prévient alors Miss Frappe d’envoyer un coursier chercher ses neveux, et rajoute que ce dernier devra également en profiter pour lui trouver le journal du jour dans une poubelle. Ainsi, plus tard, Donald et Gontran se trouvent tous deux devant le bureau de Picsou. Ce dernier leur reproche alors de ne rien faire de leurs huit doigts. Il s’adresse premièrement à Donald en lui disant qu’il a eu plus d'emplois que n'importe qui, et pourtant, il n’a jamais gardé son argent très longtemps. À cela, le canard, dans son éternelle vareuse de marin, rétorque que l’argent n’est que du papier avant d’être dépensé. L'ayant mal pris, Picsou s'adresse ensuite à Gontran, et lui reproche de n’avoir jamais eu d’emploi, et de trop compter sur sa chance pour se nourrir et se divertir. Le jars ne trouve alors qu’à dire qu’un emploi ressemble trop à du travail... Le doyen de la pièce, alors énervé ainsi qu’en colère leur dit que gagner de l’argent est ce qu’il y a de plus amusant, et enchaîne en disant qu’ils apprendront la haute finance, que cela leur plaise ou non.

Picsou expose alors deux liasses de billets sur le bureau, chacune de deux mille dollars, et continue en leur annonçant que cette somme leur appartient, et qu’ils ont vingt-quatre heures pour investir leur petite fortune avec profit. Le jars suppose alors que sa chance lui apportera un investissement, tandis que Donald montre beaucoup d'enthousiasme devant une telle somme, au point que ses yeux s’illuminent du symbole du dollar. Le canard, survolté, déclare qu’il va transformer cet argent en une véritable fortune, et qu’il investira chaque centime comme un véritable requin de la finance. Au même moment, Gontran accepte la tâche. En sortant de la pièce, le canard en vareuse déclare à son cousin qu’ils fêteront bientôt son succès, alors que celui-ci commence déjà à perdre des billets. Au même moment, Picsou encore au fond de son siège devant son bureau, se demande s’il n’a pas déclenché le pire désastre économique depuis la grande crise de 1929.

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Donald et le colonel Jared E. Porc au restaurant.

Le lendemain, après une nuit de grandes promesses d’argent, Donald a passé une nuit blanche à chercher comment investir ses deux mille dollars. Riri, Fifi, et Loulou alors compatissant avec leur oncle, décident de l’aider. Ils ouvrent alors simplement le journal, et en quelques secondes à peine à l’aide la page financière, ils trouvent un éventuels investissement pour leur oncle. Ils lisent alors que le colonel Jared E. Porc est en ville, et que celui-ci cherche des investisseurs pour sa chaîne florissante de fast-foods. La canard n’ayant pas dormi de la nuit se lève alors de son fauteuil avec une bien meilleure mine, et se dit que l’on s’enrichit rapidement à l’aide de chaîne de fast-foods. Il annonce fièrement à ses neveux avec un enthousiasme de retour, qu’il sait exactement comment négocier une affaire, autour d’une bonne table. Il sort alors en courant de la maison, pendant que les trois neveux s’inquiètent pour la future entrevue.

Plus tard, au luxueux hôtel Ritz de Donaldville, Donald rencontre l’homme avec qui il est venu faire affaire. Celui-ci souhaite discuter directement de l’affaire, mais le canard croyant en ses méthodes lui répond qu’il ne parle d’affaires que devant un bon repas. Il enchaîne juste après en disant qu’après ce repas, il mourra d’envie de faire affaire avec lui, mais le colonel se demande alors pourquoi pas tout de suite. Arrivés à table, ce dernier commence à parler affaire, mais Donald le fait vite taire en le nourrissant. Le canard commande alors une page entière de plats, et s’en suit la venue de nombreux mets qu’il fait manger de force à l’homme pour qui il est venu. Les hors-d’œuvre arrivent, terrine de rhubarbe à la sauce au vin blanc, asperges farcies au gorgonzola, salade composée à l’huile de foie de morue… Et le colonel se demande s’il est vraiment nécessaire de commander tout cela, mais arrive juste après les plats de résistance, choucroute à la chicorée dans sa vinaigrette, flétan farci et ses flageolets fumés ainsi que steak tartare aux œufs de colibri.

Beaucoup plus tard, le possesseur de la chaîne de fast-food est devenu vert, épuisé par tant de nourriture et rempli à ras bord. Les desserts arrivent alors, au milieu des nombreuses assiettes présentes sur la table, et finalement Donald se décide à aborder le sujet des fast-foods. Mais le colonel est dégoûté de la nourriture, et refuse dorénavant d’en entendre parler avant mille ans. Il annonce la fermeture de ses 15567 restaurants, et s’en va de l’hôtel laissant Donald seul, avec l’addition. Cependant, Gontran quant-à lui réalise des affaires à sa propre manière, c’est-à-dire simplement assis sur un fauteuil à proximité d’un téléphone tout en lisant des bandes dessinées. Le jars fainéant se dit alors que ça fait déjà dix minutes qu’il est ici, et pourtant toujours rien ne vient à lui. Alors, son téléphone se met à sonner, le faisant rentrer en discussion avec une personne ayant réalisé un mauvais numéro. Celle-ci voulait parler à la banque de Donaldville pour un prêt de deux mille dollars, dans le but de réaliser des échantillons pour une nouvelle fibre qui va révolutionner selon elle l’industrie du tapis. Le jars chanceux profite alors de cette erreur pour trouver un arrangement.

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Le colonel Jared E. Porc repart du diner avec Donald malade car il lui a trop donné à manger.

Plus tard, nous retrouvons Donald en compagnie de ses neveux marchant tous les quatre sur le trottoir, les trois petits canards lui apprennent alors que son cousin a investi dans une usine de tapis, et a par conséquent fait d’importants bénéfices. Leur oncle à ce moment en colère par la jalousie, répond que pour faire fortune, il est nécessaire d’investir dans l’immobilier. Il tend alors un acte de propriété fraîchement acheté, le rendant possesseur d’un terrain de 500m², dans un parc industriel, plat, sec, et bien aéré, acheté à un certain Félix Filou. Ses trois neveux lui demandent alors s’il a acheté le terrain sans le voir, et le canard répond positivement à cela, en ajoutant qu’il sait reconnaître une bonne affaire quand il en voit une. Il leur dit alors de tenir le mètre, afin qu’il puisse repérer sa parcelle, puis l’adulte commence à marcher à reculons, sa limite nord se trouvant à trois mètres selon le cadastre.

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Riri, Fifi et Loulou lisent les petits caractères et disent à Donald qu'il a fait une mauvaise affaire.

Les neveux lisent alors les petits caractères de l’acte de propriété, et aperçoivent que la limite sud quant-à elle se trouve à trois mètres dix, ce qui rend le canard ayant failli tomber, possesseur de la paroi d’une falaise respectant les termes de l’acte. 500m² plats, secs, et bien aérés, néanmoins à la verticale. Donald n’étant alors retenu que par le mètre de tomber, pique alors une colère du fait qu’il vient de se rendre compte de l’arnaque, et lâche prise sans le faire exprès, pour finalement tomber dans une cuve de raffinerie à pétrole. Un employé se demande alors pourquoi le canard se baigne dans le pétrole, et celui-ci répond qu’il envisage d’investir dans cette raffinerie, et ajoute ironiquement qu’il inspecte toujours ses futurs achats. Pendant ce temps, au bureau de Gontran, c’est-à-dire un hamac en plein air, celui-ci reçoit un coup de fil encore une fois dédié initialement à une autre personne, l’informant que les minishorts vont revenir en force à la mode, suite à un défilé.

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Gontran dans son "bureau", apprenant où se situent les bonnes affaires.

L’appel continue, la personne à l’autre bout persuadée d'appeler la bonne personne, conseillant Gontran d’acheter toutes les actions possibles des fabricants de minishorts. Le jars ayant stoppé la lecture de sa bande dessinée, se dit que pour faire fortune contrairement à ce que disait Picsou, le fauteuil n’est pas indispensable, et décide d’appeler son agent pour s’approprier au plus vite les actions. Plus tard dans l’après-midi, Donald encore sale par le pétrole, apprend la nouvelle affaire de son chanceux de cousin par le biais des journaux.

Le canard en vareuse dépité supplie ses neveux de trouver une idée, son empire financier s’effritant, et le temps commençant à manquer. Les enfants peu convaincus d’une réussite à cause des trois heures restantes, conseillent leur oncle d’investir dans une nouvelle invention. Ce dernier retrouve alors encore une fois son enthousiasme perdu, et cours en direction de chez Géo Trouvetou pour investir dans une de ses merveilleuses inventions. Une fois arrivé chez lui, l’inventeur propose au canard d’investir dans un nouvel engrais, inventé le matin même, contenant de l’hélium liquide.

Le canard alors sceptique demande la spécialité de cet engrais, et apprend du bec de l’inventeur que celui-ci supprime le besoin de ratisser et de brûler les feuilles, puisque ces dernières une fois mortes monte grâce à l’hélium. Donald est alors séduit par l’invention, et décide d’investir tout l’argent qu’il lui reste. L’inventeur accepte, et récolte dix dollars d’investissement. Peu après, le palmipède décide d’offrir une démonstration publique aux habitants de Donaldville, en remplissant plusieurs arbres de son nouveau produit baptisé le « feuille vole ».

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Donald présentant son nouveau projet aux Donaldvillois qui virent à la catastrophe.

Mais, occupé à parler du produit aux spectateurs, il injecte trop de produit, ce qui entraîne un déracinement des arbres suite au fait que les feuilles s’envolent même attachées aux branches. La démonstration tourne alors au désastre, mais des individus dans l’ombre, sont surpris de l’efficacité du produits, et craignent que tout le monde l’achètera dès que la mixture sera dilué. Ils interpellent alors Donald dans sa fuite, afin de lui proposer d’acheter son brevet, étant donné que leur compagnie aérienne sera ruinée, avec toutes ces feuilles en suspensions dans les airs.

Pendant ce temps, au bureau de Gontran, celui-ci une nouvelle fois affalé dans son canapé à lire des bandes dessinée, un aviateur muni d’un parachute traverse le toit du jars et atterrit sur le fauteuil alors vide. L’individu déclare qu’il a vécu quelque chose d’incroyable et d’effroyable à la fois, en effet, il a heurté un arbre à 4000 mètres d’altitude, son avion et sa cargaison ont finalement terminés au fond de l’océan, entraînant la perte de quinze mille homards vivants. Le prix du homard va par conséquent décupler, Gontran décide donc de contrôler le marché pour faire fructifier son argent une fois de plus. Plus tard, le soleil couchant annonce l’heure des comptes dans le bureau de Picsou. Donald, Gontran sont alors présents pour exposer leurs bénéfices.

La valse des investisseurs

Donald et Gontrain rendent leurs comptes à Picsou.

Le canard à la vareuse de marin montre qu’il détenait un brevet qu’air Calisota voulait acheter à tout prix, mais le canard ne le vendit que pour mille dollars ainsi qu’une caisse de limonade. Le canard le plus riche du monde alors stupéfait de par la bêtise de son neveu décide qu’un aussi petit bénéfice ne mérite qu’une entreprise minuscule. Le magnat des affaires se tourne ensuite vers Gontran. Picsou est alors très étonné de la fructification du capital, en effet le jars a réussi à s’approprier une petite fortune malgré le fait qu’il a vendu trop tôt ses actions. L’oncle décide alors de lui donner une bonne affaire à gérer, quand son comptable demande à lui parler. Ce dernier informe le milliardaire que la Picsou International a connu sa pire journée de tous les temps.

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Picsou apprenant que Gontran lui fait concurrence.

En effet, les transports du canard fortuné ont lâché quinze mille homards dans l’océan, les mini-shorts n’ont pas été commercialisé assez tôt, et les tapis ont mordus la poussière face à ceux de Gontran. Celui-ci est en effet le nouvel investisseur, et probablement le seul à pouvoir engendrer la ruine de Picsou. Finalement plus tard, Picsou a obtenu ce qu’il voulait, chacun de ses neveux possède sa propre entreprise, mais cela sera sûrement temporaire. Donald possèdant un stand de boissons gazeuses va probablement boire ses bénéfices. Et Gontran une entreprise de bandes dessinées, un marché qui selon Picsou même avec la chance du jars ne peut marcher.

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En coulisses[]

Dans l'œuvre de Don Rosa[]

  • Cette histoire s'avère être la deuxième histoire réalisée par Don Rosa, et également sa toute première histoire humoristique en lien avec les canards. A la dernière page de celle-ci, nous pouvons voir la seule et unique utilisation de l'employé de bureau de Picsou par Rosa, un personne que Carl Barks a utilisé quelques fois. Un choix voulu du fait que ce personnage en question est assez bizarre avec son bec d'oiseau et ses oreilles humaines.
  • Cette histoire marque la toute première utilisation de Gontran Bonheur et Géo Trouvetou par l'auteur.

Références à Carl Barks[]

Peu, voire aucune chose ne fait référence à l'univers qu'a créé Carl Barks. On peut toutefois noter l'apparition le temps d'une case d'Azor Lebleu et de maître Carcharodon, deux personnages créés par Barks dans son histoire Le casque d'or.

À la sixième case de la deuxième page, nous pouvons voir Picsou communiquer avec Miss Frappe à l'aide d'une boîte de conserve Barks Dog Soup. Il s'agit ici d'une double référence au Maître des Canards puisque ce dernier avait déjà fait apparaître une de ces boîtes de conserve dans le placard de Donald dans l'histoire Dinde en péril datée de 1946.

Références historiques et culturelles[]

Dans l'histoire, Picsou se demande si il n'a pas créé (en offrant le million de dollars à Donald et Gontran) la plus grosse crise économique depuis celle de 1929. En effet, cette crise dura jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et entraîna une importante déflation et une explosion du chômage.

La fin de cette histoire enchaine deux références successives : La première d'entre elles montrant Donald vendre des sodas est un clin d’œil aux « Donald Duck Soda » commercialisés aux États-Unis ainsi qu'au Canada dans les années 40 et 50.

Enfin, le gag final nous dévoile Gontran (Gladstone en version originale) à la tête de... Gladstone Publishing, la maison d'édition américaine pour laquelle travaillait Don Rosa, reconnaissable ici à son logo. Afin de préparer le lecteur à cette situation finale, nous pouvons tout le long du récit voir Gontran lire d'authentiques comic books édités par Dell dans les années 50 (époque dans laquelle a lieu cette histoire).

Les D.U.C.K.[]

Le D.U.C.K. est dissimulé planche dix, dernière case.

Publications françaises[]

Cette histoire a été publiée huit fois en France, dans :

Précédée par La valse des investisseurs Suivie par
Le Fils du soleil

Uncle Scrooge n°219
Histoire longue de Don Rosa

1re parution : mai 1987
Chat sœur deux trop fée !

Le Journal de Mickey n°1886
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