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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Hortense (homonymie).

Cet article est un article de qualité, car il a été élu article du mois de janvier 2014.

«  Adieu, Tazar !  »

— Les premiers mots d'Hortense, lors du départ de son frère en Amérique.

Hortense Picsou, née McPicsou (Hortense McDuck en version originale), devenue Hortense Duck par mariage, était une cane anthropomorphe de l'univers de Donald Duck.

Historique[]

Hortense est le troisième enfant de Fergus McPicsou et d’Edith O’Drake, sœur benjamine de Balthazar et de Matilda. Elle deviendra la femme de Rodolphe Duck, dont elle aura deux enfants jumeaux : Della et Donald Duck. À ce titre, elle est la grand-mère maternelle des triplés Riri, Fifi et Loulou Duck (et peut-être aussi de Phooey Duck).

Biographie[]

Jeunesse en Écosse[]

Née en 1876, à Glasgow, Hortense montre dès ses premières années un caractère obstiné. Dans Le Dernier du Clan McPicsou (premier épisode de La Jeunesse de Picsou) de Don Rosa, on la découvre enfant. Elle ne cesse de sucer son pouce, en refusant de le lâcher. Par ailleurs, elle refusera de parler pendant plusieurs années, ne lâchant qu’un ou deux « Arheu ! » ou un « Glxblt ! » plus ou moins agressif à l’encontre de son entourage. Ce n’est qu’à la toute fin de cette aventure, (en 1880, donc) qu’elle consentira enfin à parler, pour dire adieu à son frère, qui part pour l’Amérique.

Départ Picsou

Matilda (gauche) et Hortense (droite) au départ de leur frère.

On la retrouve cinq ans plus tard, dans Le Nouveau Maître du Manoir McPicsou. En pleine crise d’adolescence, elle n’hésite pas à soutenir physiquement son père et son oncle Jack, qui défendent aux Biskerville d’entrer dans le Manoir McPicsou. Elle parviendra à les mettre en fuite à coup de balai, ceux-ci préférant s’enfoncer dans les sables mouvants, plutôt que d’affronter la jeune Hortense.

En 1902, son frère Picsou revient en Écosse (dans le Milliardaire des Landes Perdues). Les derniers membres du clan, Fergus, Hortense et Matilda se réjouissent de son retour. A la fin de cette histoire, Balthazar décide d’aller s’installer à Donaldville, et d’emmener sa famille avec lui. Hortense et Matilda se réjouissent, pensant rencontrer plein de cow-boys. Mais leur père décide quant à lui de demeurer dans ce château, qui est sa dernière demeure. Alors qu’ils quittent le manoir tôt le lendemain, les enfants McPicsou saluent ce qu’ils croient être leur père, avant de partir pour Donaldville.

Rencontre

Le rencontre entre Rodolphe Duck et Hortense Picsou.

Arrivée en Amérique[]

La même année, dans L'Envahisseur de Fort Donaldville, après un accident de voiture, Hortense ordonne à son frère de ne plus quitter ses lunettes. Cet accident provoque aussi la rencontre entre Hortense et Rodolphe. Tout deux ont un tempérament ultra-volcanique, qui va les attirer l’un vers l’autre. Par la suite, Matilda et Hortense vont aider leur frère à entrer en possession de Fort Donaldville. Malheureusement, le fort est attaqué une première fois par les Rapetou et une seconde fois par l’armée de Théodore Roosevelt. Hortense, furieuse va se saisir d’un balai, et mettra toute l’armée américaine en déroute. À la fin de cette histoire, on la retrouve avec Rodolphe, hurlant qu’elle n’appellera jamais son fils Donald.

Voyages autour du monde[]

Picsou se ramasse

Hortense et Matilda observent leur frère, en pleine négociation.

En 1906, Hortense et Matilda accompagnent leur frère à la recherche d’un trésor précolombien, sur le territoire de Panama. Dans La Harpie de la Percée du Culebra, ils retrouvent Théodore Roosevelt, qui creuse le canal de Panama. Malheureusement, le chantier de Picsou gêne celui du président américain. Celui-ci va donc aider Picsou à trouver son trésor. Hortense démontre une nouvelle fois dans cette histoire que rien ne pourrait l’effrayer, en tenant tête à Théodore Roosevelt, en lui disant de « ne pas lui adresser la parole tant qu’il n’aura pas donné le droit de vote aux femmes ». Lors qu’il l’énervera trop, elle n’hésitera pas non plus à lui envoyer son poing dans l’estomac. Hortense vit de moins en moins bien la cupidité de son frère. Elle décide de lui donner une leçon. Alors que Picsou est inconscient, elle se voit confier la responsabilité de choisir la contrepartie offerte à Picsou, en échange de quoi, celui-ci s’engagerait à laisser le canal de Panama passer sur sa propriété. Hortense et Matilda choisissent d’un commun accord que la montagne d’or de Picsou sera offerte au gouvernement américain, en échange... du premier Teddy Bear, offert à Teddy Roosevelt.

En 1909, dans  Le Bâtisseur d’Empire du Calisota, alors qu’elles s’occupent du patrimoine de leur frère Balthazar, Hortense et Matilda font part à celui-ci de leur envie de parcourir le monde.

Elles engagent Miss Frappe comme secrétaire et Rodolphe devient le chef-comptable de l'argent de son futur beau-frère. Malheureusement, elles sont de nouveau confrontées à sa cupidité maladive, qui le pousse à acheter des mines de diamants avec des quarts de dollar. Elles décident finalement de rentrer à Donaldville, quand leur frère commet l’irréparable, en détruisant un village indigène, qui refusait de lui vendre leur territoire. Elles ne reverront plus leur frère pendant près de vingt ans.

Matilda et Hortense quittent leur frère

Hortense et Matilda quittent le coffre.

Ce n’est qu’en 1930 que Picsou revient à Donaldville. Hortense s’est mariée avec Rodolphe et ils ont eu leurs jumeaux, Donald et Della, depuis près de dix ans. Toutefois, Picsou les chasse sans ménagement de son coffre-fort, qu’ils géraient jusqu’alors. Elles lui donnent deux minutes pour présenter ses excuses. Hélas, Picsou tombe sur un papier lui annonçant qu’il est l’homme le plus riche du monde, et oublie totalement de présenter ses excuses à sa famille. Alors, Hortense et sa sœur Matilda, quittent Donaldville en se jurant de ne plus jamais parler a leur frère.

Dans Une lettre de la maison, Don Rosa apporte un épilogue à la Jeunesse de Picsou, en créant une confrontation entre Picsou, accompagné de ses neveux, et Matilda, qui est devenu la gardienne du manoir McPicsou. On y apprend que Matilda et Hortense s’étaient jurées, après leur départ, de ne plus jamais parler à leur frère. Hortense ne le reverra plus jamais, semble-t-il. Certaines interviews de Don Rosa disent qu'elle disparut en 1948, avant d’avoir pu revoir Picsou et de constater qu’il a changé, et que son mari la suivit quelques temps plus tard. Si aucune histoire officielle n'a confirmé ce fait, cela semble assez vraisemblable. En effet, elle est citée comme encore en vie dans l'histoire de 1948 — quoi qu'écrite en 1947 — La vallée des volcans, de Carl Barks.

Physique et trait de caractère[]

Hortense jeune

Hortense jeune.

Sur le plan physique, quel que soit son âge, Hortense a toujours des cheveux bouclés, difficiles à peigner. Les coloristes français n’ont malheureusement fait aucun effort de continuité pour qu’elle conserve la même couleur de cheveux : ils seront tantôt blonds, tantôt châtains ou roux. Dans son intégrale, Don Rosa la considérait comme blonde. Dans les publications norvégiennes, elles les porte gris à partir de l'histoire Le Bâtisseur d'empires du Calisota. Elle a les même yeux noirs que son frère (des yeux qu’on retrouve aussi chez son mari, son père, ses oncles, ses enfants et d'ailleurs la plupart des McPicsou).

Hortense restera célèbre pour son caractère bien trempé, qui semble être un trait de famille. Enfant très obstinée, elle devient une adulte au tempérament explosif, à l’instar de son frère et de son fils. Sur le coup de la colère, Hortense peut devenir vraiment effrayante, au point de faire fuir toute une armée.

Elle a aussi un tempérament un peu moqueur. Sa sœur au contraire est plus sensible et plus posée. Matilda préférera sermonner Balthazar plutôt que se moquer de lui. Mais toutes les deux sont anéanties devant la malhonnêteté et la cupidité toujours grandissante de leur frère.

Hr-Hortense fâchée

Hortense se fâchant.

Par ailleurs, elle révèle dans Le Milliardaire des landes perdues qu'elle craint le fantôme de Sir Duncan et se montre assez réceptive aux légendes des villageois, contrairement à son père, son frère et sa sœur, qui ne semblent pas accorder beaucoup de crédit à la légende de Sir Duncan. Ce trait de caractère peut se retrouver chez son fils Donald, qui est assez superstitieux, voire parfois un peu couard.

En coulisses[]

Hortense et Rodolphe par Barks

Hortense avec Rodolphe Duck, dans l'arbre de Carl Barks et Mark Worden.

Hortense a été créée en 1990, par Carl Barks et Mark Worden. Elle n’est alors qu’un nom, dans un arbre généalogique, qui devait permettre à l’auteur de s’y retrouver, pour expliquer les liens entre les personnages qu’il avait déjà créés. Ce n’est qu’en 1992 qu’Hortense apparaît pour la première fois dans une histoire de La Jeunesse de Picsou, de Don Rosa. L’auteur va s’y attribuer le personnage, pour en faire un important personnage secondaire que l’on retrouvera dans plusieurs de ses histoires. Hortense est donc un personnage essentiellement inventé par Don Rosa, malgré les quelques éléments laissés par Barks.

D'autres apparitions et citations[]

Elle fera aussi quelques apparitions, beaucoup plus anecdotiques, dans Canards, cents et destinées !, et dans Le Rêve de toute une vie !. De même, on l’aperçoit dans la dernière image de la dernière aventure de la Jeunesse de Picsou, Le Canard le plus riche du monde, où elle apparaît comme souvenir de Picsou. Elle apparaît encore dans Jour de malchance dans un souvenir de Gontran, où on peut la voir en train de se disputer avec son mari. On peut l'apercevoir aussi en tant que souvenir de son frère dans l'histoire Une lettre de la maison.

L'ottava meraviglia del mondo

Hortense (à gauche) dans L’ottava meraviglia del mondo.

L'une des plus récentes apparitions d'Hortense fut sûrement dans l'histoire inédite en français, scénarisée et dessinée par Marco Gervasio, L’ottava meraviglia del mondo, publiée pour la première fois le 28 janvier 2014 en Italie ; elle n'y joue alors qu'un rôle de courte figuration, en compagnie de son époux Rodolphe Duck et de sa sœur Matilda Picsou.

Hortense apparaît également avec Rodolphe dans La Bande à Picsou (série de 2017), mais dans une version alternative.

On peut aussi remarquer que le 12 mai 2019, Libero Ermetti a publié sur sa page Facebook un dessin d'Hortense qui tient dans les bras le petit Donald. Cet hommage à la fête des mères reste une des très anecdotiques références à ce personnage du à un auteur italien[1].Fin 2020 elle joue un rôle dans le quatrième épisode du second fragment de la série en bande dessinée Le journal du Klondike, de Kari Korhonen.

Une homonymie[]

Picsou a nommé la jument qu'il eut pendant longtemps en Amérique, dans les années 1880, Hortense, car celle-ci avait aussi mauvais caractère que sa sœur.

Le nom[]

On peut par ailleurs s’amuser du hasard qui a voulu que le prénom de Matilda signifie « Puissance guerrière » (en germanique), alors que le nom de Hortense est étymologiquement celle qui « vient du jardin » (du latin hortus, « jardin ») et a engendré le nom de la plante fleurie « Hortensia ». Pourtant, c'est Matilda qui cultive ses fleurs et en a une sur son chapeau et c'est Hortense qui a un certain… tempérament.

Une mère différente selon Lostaffa[]

Rodolphe Duck et Hortense Picsou Un auteur à la hauteur !

La mère de Donald (à gauche) en compagnie de son époux, dans Un auteur à la hauteur !.

En juillet 1977, quelques années avant la création d'Hortense, fut publiée l'histoire Un auteur à la hauteur !, dessinée par Franco Lostaffa.

Lors d'un flashback sur l'enfance de Donald, la mère de ce dernier (alors anonyme) peut être vue en train de danser sur la musique d'un phonographe, en compagnie de son époux. Elle y est affublée d'une coupe de cheveux typique des « années folles » (la décennie 1920).

Notes et références[]

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