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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Riri, Fifi et Loulou (homonymie) et Fifi (homonymie).

Riri, fifi et loulou bannière

Cet article est un article de qualité, car il a été élu article du mois de juillet 2013. Cet article a été élu article de l'année 2012/2013.

«  Pourquoi parmi tous les oncles de la terre, a-t-il fallu que nous tombions justement sur ces deux-là ?  »

— Riri, Fifi et Loulou, par rapport à leurs oncles Donald Duck et Balthazar Picsou

Riri, Fifi et Loulou Duck (Huey, Dewey and Louie Duck en version originale), occasionnellement Hubert, Louie et Denis Duck ou bien encore Hugues, Daniel et Louie Duck ou alors Jojo, Loulou et Victor et ainsi que Oscar, Désiré et Nestor Duck sont des canetons anthropomorphes des univers de Donald Duck et de Mickey Mouse, créés en 1937 par Ted Osborne et Al Taliaferro pour les studios Disney. D'apparence physique identique, ils sont les neveux de Donald Duck et les petits-neveux de Balthazar Picsou. Du statut de petites pestes dans leurs premières apparitions, ils ont évolué en sages Castors Juniors, sauvant souvent leurs oncles de situations périlleuses avec l'aide de leur irréprochable manuel des Castors Juniors.

Biographie[]

Riri, Fifi et Loulou Duck sont les fils de Della Duck, et d'un canard au nom inconnu, peut-être frère de Daisy Duck[2]. Neveux de Donald et petits-neveux de Balthazar Picsou et Matilda Picsou, ils sont également les arrière-petits-fils de Grand-mère Donald. Ils sont nés en 1940[3]. Fifi Duck a une petite amie nommée Peggy Duck. Dans la plupart de leurs aventures, ils sont affiliés aux Castors Juniors.

Premières apparitions dans les strips d'Al Taliaferro[]

Riri, Fifi et Loulou Duck 3

Donald subissant une farce de ses neveux, lors de leur première apparition en bande dessinée.

Ils firent une entrée en beauté dans l’univers de Disney. Alors qu’il semblait toujours habiter à Hollywood, Californie, en compagnie de tous ses amis de l’univers de Mickey Mouse (Dingo, Clarabelle Cow, Jojo et Michou Fieldmouse), Donald reçut une lettre de sa sœur Della : « Cher Donald, Je t’envoie tes adorables neveux, Riri, Fifi et Loulou, pour loger chez toi, pendant que leur père est à l’hôpital. Un pétard géant a explosé sous sa chaise. Les petits chéris sont un peu trop joueurs. J’espère que vous vous entendrez bien, ta sœur, Della ». Le ton fut donné. Riri Fifi et Loulou auraient envoyé leur père à l’hôpital et leur mère, ne pouvant les garder à elle seule, décida de les envoyer chez son frère.

Juste après la réception de cette lettre, Donald sortit vite, mais la poignée de la porte était électrisée. Il se rua dehors, furieux, mais ne trouva personne. En rentrant à nouveau, ce fut un saut d’eau qui lui tomba sur la tête. En se relevant, il vit ses neveux qui lui souriaient, d’un air innocent. La coopération compliquée de Donald avec ses neveux débuta.

Dans les gags suivants, Al Taliaferro permit aux neveux de jouer encore bien des tours à Donald. Ils l’accusaient des mauvais tours qu’ils commettaient, afin que Clarabelle les punissent, quand ils lui montraient de la sympathie, ils voulaient juste endormir sa méfiance, pour aller se gaver de crème glacée en cachette. Et même quand le pauvre Donald croyait pouvoir les faire accuser, il était finalement attrapé.

Riri, Fifi et Loulou Duck 4

Riri, Fifi et Loulou sont renvoyés à leurs parents par Donald.

Quelque temps plus tard, Donald reçut un télégramme de sa sœur, qui voulait que ses enfants rentrent à la maison. Assez étrangement, les neveux refusèrent violemment de rentrer à la maison, et souhaitaient rester avec leur oncle. Après une bataille épique, Donald parvint à attacher ses neveux à un camion, pour les renvoyer chez eux.

Par la suite, on les revit, le temps de quelques strips l’année suivante. Ils n'étaient pas toujours tous les trois et leurs apparitions n'étaient qu’épisodiques. Puis, alors que Gus Glouton quittait les strips de Donald, ses neveux réapparaissaient dans les strips, où ils continuaient leurs farces. C’est à cette époque qu’ils s’installèrent définitivement chez leur oncle Donald.

Chez Carl Barks[]

Carl Barks, auteur très prolifique, a écrit tellement d’histoires, qu’il serait quasiment impossible d’établir une biographie claire et précise des trois petits canards, qui apparaissent constamment dans ses aventures. On peut tout de même relever quelques points important.

En 1939, ils s’installèrent chez leur oncle Donald. Le caractère enflammé et soupe-au-lait de celui-ci ne sera pas forcément un excellent exemple pour les enfants. Ils entreront souvent en conflits l’un contre les autres. Par ailleurs, Donald ne se montrait pas très pédagogue, ni très patient. Malgré tout, il donna aux enfants leurs premiers frissons liés à l’aventure et leur en donna le goût mais, leurs rapports demeureront assez conflictuels.

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Ayant honte de leur mauvaise conduite, les neveux quittent la maison.

À partir de 1940, les rapports se calmèrent. Les enfants jouèrent, sans chercher à nuire aux autres. Ils étaient plus calmes dans leurs jeux. Certes, ils essayaient encore souvent de sécher les cours, mais le résultat n’était jamais satisfaisant pour eux.

En 1947, Carl Barks créa Balthazar Picsou (la première rencontre physique entre Picsou et les neveux fut dessinée par Don Rosa). Très vite, Picsou devint le moteur de nouvelles aventures, et les enfants vinrent se montrer particulièrement vifs et intelligents, pour résoudre des problèmes et des situations compliquées. Très vite aussi, ils se révélèrent plus avisés et plus malins que leurs oncles, notamment dans Noël sur le mont Ours, ou Le Secret du vieux château.

Capture d’écran 2012-11-05 à 11.00

Riri Fifi et Loulou sont à l'école primaire. Donald les a inscrit à l'école primaire de Palo Casaba.

Riri, Fifi et Loulou Duck 6

Riri, Fifi et Loulou détestent particulièrement l'école. Ils préfèrent s'amuser, comme le démontra de nombreuses fois Barks.

En 1951, dans Castors Juniors à la rescousse, Carl Barks inventa le groupe paramilitaire des Castors Juniors, auquel participaient Riri, Fifi et Loulou. Ils n'étaient alors que colonels, mais obtiendront au fil des histoires de nouveaux titres et de nouvelles médailles, jusqu’à devenir, dans une aventure de Don Rosa, généraux à cent étoiles, ce qui serait le grade le plus élevé chez les Castors (il est sous-entendu qu’il y a encore des grades supérieurs, peut-être pour les castors seniors).

Chez Carl Barks, ils atteindront quatre-vingt-dix étoiles dans Digne d'un don, et gagnent au fil des histoires un nombre incalculable de médailles. Les Castors Juniors auront une influence décisive sur l’avenir des enfants. Grâce aux vertus véhiculées par le groupe, comme la préservation du savoir et de la nature, ils vont se responsabiliser, devenir plus sérieux, studieux et disciplinés. Ils deviennent matures, parfois même bien plus que leurs oncles Donald et Picsou. Enfin, leur guide du Castor Junior, source de savoir inépuisable, va petit à petit se révéler indispensable aux chasses aux trésors de Picsou et Donald. (Castor médiocre, Embouteillés, Le pont de la rivière Couac, etc).

En 1953, Picsou mettra Gontran, Donald et les trois enfants à l’épreuve, pour savoir qui héritera de sa fortune dans L'arc-en-ciel aux trésors (Some Heir Over the Rainbow en version originale). Picsou confie à chacun mille dollars. Donald les utilise pour payer les traites de sa nouvelle voiture ; Gontran les enterre comptant sur sa chance pour ne pas en avoir besoin; Riri, Fifi et Loulou les confient à un chercheur de trésors. Alors que Picsou s'apprête à désigner Gontran, qu'il a jugé le plus prudent même s'il estime que « la vie est injuste », les trois canetons font fortune grâce à la découverte du trésor et Picsou en fait ses héritiers. Pour le coup, Gontran « a oublié son fer a cheval ». On peut alors dire : « L'argent ne se trouve pas sous les sabots d'un cheval ! »

Chez Don Rosa[]

Les inédits de Don Rosa n°1

Les neveux vus par Don Rosa. De bas en haut : à la fin des années 1930 ; dans les années 1940 ; après l'entrée dans les Castors Juniors en 1950.

La plupart des histoires de Don Rosa se passent après 1950, dans l’univers des canards, c’est-à-dire, après l’entrée des enfants chez les Castors Juniors, où ils sont devenus responsables et inventifs. Don Rosa a d’ailleurs montré comment Riri, Fifi et Loulou, alors qu’ils étaient encore des farceurs un peu cruels, ont pu rentrer dans l’organisation des Castors Juniors (C.E.S.T.D.U.C.H.A.R.A.B.I.A.). Donald, toujours aussi agressif et peu patient, entend parler par hasard du jamboree des Castors Juniors, une sorte de convention mondiale des Castors Juniors. On leur refuse d’abord l’accès à la troupe numéro une des castors de Donaldville, car il s’agit de la troupe fondatrice des castors juniors et que leurs critères sont plus sélectifs que les autres troupes.

Cependant, lorsque le G.R.A.N.D.M.O.N.G.H.O.L. (sûrement le plus haut gradé de tous les castors) apprend qu’ils sont les descendants directs du fondateur des Castors juniors Clinton Écoutum (après un incident impliquant Grand-mère Donald qui est leur arrière-grand-mère), il leur laisse une chance : ils entreront dans la troupe numéro une s’il retrouve les restes de Fort Donaldville, le premier quartier général des castors juniors, appartenant depuis plus de cinquante ans à Balthazar Picsou. À l'issue de ce test, Riri, Fifi et Loulou deviennent colonels.

En 1947 dans l'univers des canards, Don Rosa met en scène leur première rencontre physique avec Balthazar Picsou, dans Le Canard le plus riche du monde. Quoiqu'ils ne soient pas encore affiliés aux castors juniors à cette époque, les neveux vont monter spontanément pour cet oncle beaucoup de tendresse, lors que celui-ci évoque le fait que sa famille semble s’être évaporée. Comme Picsou l'avouera plus tard, dans Une lettre de la maison, c'est la jeunesse de ses neveux, leur soif d'aventure de connaissance et de plaisir, qui a ravivé sa combativité. Au cours de cette première rencontre, les enfants, par des insinuations subtiles, vont le pousser à reprendre sa vie en main. En l'accompagnant par la suite dans ses chasses aux trésors, ils se révèlent vite indispensables, grâce à leur débrouillardise et leur manuel des Castors Juniors, dont les informations sont souvent nécessaires à la progression du groupe.

Il les dépeint comme des Castors Juniors actifs (Donald, chat sœur deux trop fée, Retour à Sétatroce, Les Gardiens de la Bibliothèque perdue, Glisse à pic ! ou Les Cartes perdues de Christophe Colomb), ainsi que des neveux prévenants, ingénieux et compréhensifs pour leurs oncles Donald et Picsou (en particulier dans Les 7 Fantastiques Caballeros (moins 4)). Ils se montrent même suffisamment intelligents pour retourner la chance de Gontran contre lui, dans Les Thons de la poisse.

Certains épisodes, cependant, ramènent le lecteur à la période qui précède leur entrée chez les castors, comme Galère buissonnière, où ils tentent de ne pas aller à l’école. Mais comme dans les histoires de Carl Barks, ils découvrent qu’il est encore plus difficile et fatigant de faire l’école buissonnière que d’aller à l’école. Par ailleurs, Don Rosa s’est amusé à se demander ce que seraient devenus les gens qui entourent Donald dans Si Donald n'existait pas.... Dans le cas de Riri, Fifi et Loulou, ils auraient été confiés au cousin Gontran. Contrairement au rôle bénéfique que Donald a pu avoir sur eux, Gontran les aurait laissés devant la télé, et ils seraient devenus obèses, fascinés par la violence et par la chance du cousin Gontran. Ils souhaitent devenir chanceux, célébrités télévisées ou même rock stars, plus tard. L’histoire montre donc que leur avenir aurait été particulièrement compromis sans Donald.

Dans le futur[]

Page à restructurer
Le contenu de cette section est considéré par certains comme hors-canon. Ainsi, les événements qui y sont relatés ne se sont peut-être pas réellement produits.

Lors d'une venue de Don Rosa en Italie le 5 juin 2019, Don Rosa a été interviewé par un membre de Ventenni Paperoni! Dans cette interview, l'auteur répond à cette question : « Comment imaginez vous Riri, Fifi et Loulou quand ils auront grandit ? ». Ce à quoi il répond : « L’un d’eux reprendra la société Picsou en tant qu’organisation caritative. Quand j’ai fait le dessin de... Je ne devrais même pas en parler ! La tombe de Picsou... il faisait partie d’une blague et a été sorti de son contexte et mis sur Internet, ce qui arrive tout le temps. Mais je me souviens que je les ais tous habillés différemment : il y en avait un avec une chemise avec des stylos, et c’est lui qui travaille dans la société Picsou. Je suis sûr que l’un d’entre eux était un officier des Castors Juniors... mais quel serait le troisième ? En fait, le troisième travaillerait à distribuer l’argent du trésor des Templiers, celui qu’ils ont trouvé dans l’une de mes dernières histoires, Une lettre de la Maison aussi appelée L’Autre Secret du vieux château. »[4]

Ce qui est intéressant à remarquer dans cette réponse, c'est que Don Rosa donne un avenir aux neveux où ils ne font pas tous les trois la même chose. Par ailleurs, il confirme la thèse selon laquelle les neveux hériteraient de la fortune de Picsou, lors de sa mort hypothétique. De plus, il indique en quelque sorte que son dessin sur la mort de Picsou est d'une certaine façon l'avenir qu'il voit pour ses personnages, même s'il s'agit avant tout d'une parodie hors-canon. Ainsi, pour lui, les neveux ressembleraient à peu près à ce qu'il a dessiné sur son dessin :

Death of Scrooge

Dessin où nous voyons Riri, Fifi et Loulou plus agés.

Riri, Fifi et Loulou dans le futur

Riri, Fifi et Loulou dans Où est passé Picsou ?

Dans l'histoire Où est passé Picsou ?, de Maximino Tortajada Aguilar et Lars Jensen, publiée pour la première fois le 5 juin 2006, on nous montre le futur de Donaldville et, entre autre, l'avenir de la famille Duck.

Famille Duck futur

La famille Duck en première page de Canards d'élite.

Alors que leur oncle Picsou a quitté Donaldville, leur oncle Donald et Miss Émilie Frappe sont devenus les gestionnaires de l'empire Picsou, qui est devenu une oeuvre bienfaitrice. Un escroc, Arnach McChicane, se fait passer pour un lointain parent de l'oncle Picsou et donc, comme un héritier. Mais, après plusieurs années de acharnées, le tribunal a enfin tranché en la faveur de la famille Duck. Un beau jour, Miss Frappe et Donald Duck prennent leur retraite, et se sont Riri, Fifi et Loulou, devenus adultes, qui reprennent le flambeau. Ils décident alors de mettre à profit la fortune de la fondation pour développer l'écologie, comme ils le souhaitent. Grâce à eux, la pollution a disparu et les énergies utilisées sont propres. Pour leur rendre hommage, le magazine Canards d'élite mit Riri, Fifi et Loulou, ainsi que leur famille, en première page. Cependant, l'histoire se conclut sur une distorsion temporelle, fréquente à cette époque, effaçant purement et simplement l'existence de la Fondation Picsou.

Filmographie[]

Article principal : Filmographie de Riri, Fifi et Loulou Duck

En coulisses[]

Apparence et caractère[]

En bande dessinée[]

Riri, Fifi et Loulou Duck 7

Riri, Fifi et Loulou déguisés pour Halloween.

Leur apparence, quel que soit l’auteur est constante. Comme tout caneton anthropomorphe, ils arrivent à mi-hauteur d’un canard anthropomorphe de taille adulte. Ils ne portent généralement qu’un pull noir et une casquette, alternant noir et bleu ou noir et rouge ou noir et vert. Parfois, il arrive qu’ils portent tous des casquettes de couleur identique. Quand ils sont en service pour les Castors Juniors, ils portent des toques en ratons-laveurs, comme les premiers défenseurs de Fort Donaldville.

Dans les bandes dessinées, contrairement aux dessins animés, aucune couleur ne leur est systématiquement attribuée. D'ailleurs, certains scénaristes écrivent l'histoire en laissant les neveux interchangeables, c'est donc le coloriste qui décide ensuite de l'identité de chaque neveu[5]. Le résultat n'est pas toujours cohérent, un neveu pouvant changer de couleur d'une case à l'autre.

Comme ils sont en tout points identiques par l’apparence, mais aussi par le caractère, Don Rosa a expliqué comment Donald parvenait à les différencier, dans Un œil pour le détail. Il y est révélé que la rétine de Donald est extrêmement sensible et peut inconsciemment remarquer les plus minuscules détails lui permettant de différencier ses neveux: Riri a une petite tâche dans l’œil, un épi de plus à la queue, et un cil de plus à l’œil gauche ; Fifi a un pli de plus au pouce, et une teinte spéciale de blanc ; Loulou a un grain de beauté au coude et une piqûre de moustique derrière l’oreille. Pourtant, dans Les couleurs de la vie, ils n'arrivent plus à se différencier les uns les autres lorsque leurs casquettes se décolorent. De même dans Formule « trois en un », Riri, Fifi et Loulou sont fusionnés par le compresseur de matière de Géo Trouvetou. Le garçon issu de la fusion parvient à faire croire à Donald que les trois vont bien en lui parlant avec les trois casquettes successivement.

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Riri Fifi et Loulou en Castors Juniors.

D'abord dépeints comme de petites pestes, les neveux de Donald vont évoluer grâce à grand-mère Donald et à l'influence bénéfique des Castors Juniors. Riri, Fifi et Loulou vont adopter avec le temps une attitude de plus en plus sérieuse, responsable et disciplinée. Très matures et très braves pour leurs âges, ils vont devenir non seulement des élèves excellents, mais aussi une aide précieuse pour leurs oncles Picsou et Donald, au caractère beaucoup moins raisonnables et parfois, un peu froussards. De plus, leur savoir, tiré en partie de leur manuel, se révèle un précieux atout pour la recherche de trésor.

À l’écran[]

Leurs apparences et caractères varient parfois un peu, en fonction de la série ou du long métrage. En règle générale, ils sont assez similaires aux caractéristiques des bandes dessinées.

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Riri, Fifi, Loulou, Picsou et Zaza, dans le film, tiré de La Bande à Picsou, La Bande à Picsou, le film : Le Trésor de la lampe perdue.

Dans la plupart de leurs films, ils sont représentés comme les enfants insolents et turbulents qu'ils étaient à leur début. Un peu dans le même esprit que les bandes dessinées, les films ne s’attachent pas vraiment à leur attribuer à chacun une couleur. Celle-ci change au fil des moyens et courts métrages produit par Disney. Tantôt, ils sont tous habillés en rouge, tantôt dans des combinaisons rouge-vert-orange ou rouge-vert-jaune ou rouge-orange-jaune. Dans La Bande à Picsou (série de 1987), c’est leur débrouillardise, leur ingéniosité qui est mise en avant. Ils ne sont pas des petites pestes, mais davantage des mini-héros.

Toujours aussi indifférenciables physiquement, ils le sont aussi par la voix, qui est assurée par Martine Reigner. Une couleur systématique leur est attribuée. Huey est le caneton rouge, Dewey est le caneton bleu, alors que Louie est le caneton vert. Étrangement, la version française n’a pas conservé cet ordre lors de la traduction, faisant de Riri le caneton bleu, et de Fifi le caneton rouge, alors que Loulou reste le caneton vert.

Riri, Fifi et Loulou Duck 9

(De gauche à droite) Riri, Loulou et Fifi dans la série, Couacs en vrac.

Cela s'explique peut-être par le fait que dans un épisode, le caneton bleu est mis en avant : regrettant de trop ressembler à ses frères, il tente de devenir différent d’eux, pour qu’on arrête de les confondre. Cet épisode permet aux autres de mettre en relief le fait que dans la série, les bonnes idées viennent généralement de lui. Le caneton bleu est présenté comme le leader du groupe, ce qui a sans doute poussé les traducteurs à l’appeler Riri. Dans Couacs en vrac, les garçons sont devenus des adolescents, et chacun s’est construit une identité indépendante de celle des autres.

De ce fait, si certains épisodes les prennent tous conjointement comme héros, d’autres épisodes en revanche mettent un des trois canards particulièrement en avant. Cela permet de mieux les cerner. Riri (en rouge) est le leader, se montrant très attiré par l’argent, le pouvoir et les filles. Fifi (en bleu) est l’intellectuel, souvent en recherche d’indépendance et de tranquillité (un caractère déjà ébauché dans La Bande à Picsou (série de 1987), comme signalé plus haut). Loulou (en vert) est le plus sportif et le plus rêveur du groupe, qui a tendance à suivre ses deux frères (une certaine ressemblance avec Alvin, Simon et Theodore Seville de la franchise Alvin et les Chipmunks peut être remarquée).

Afin de trancher encore plus avec les autres versions et pour marquer davantage l’individualisation, leur voix est cette fois assurée par trois acteurs différents: Charles Pestel pour Riri, Alexis Thomassian pour Fifi et Donald Reignoux pour Loulou. Cependant, l’état d’adolescent n’est qu’un état passager. Riri, Fifi et Loulou retournent vite à l’état d’enfant, dans les autres séries et dessins animés dans lesquels ils apparaissent.

Ils sont également cités dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit où l'on peut voir un article stipulant que le détective privé Eddie Vaillant aurait retrouvé Riri, Fifi et Loulou.

Création[]

Riri, Fifi et Loulou Duck apparaissent pour la première fois en bande dessinée le 17 octobre 1937, sous la plume de Al Taliaferro et Ted Obsorne, dans un strip dromadaire appelé Donald, Riri, Fifi et Loulou. À cette époque, les neveux de Mickey, Jojo et Michou Fieldmouse existaient déjà et tenaient le rôle des petites pestes, rois des bêtises, dont les facéties attiraient immanquablement des ennuis au pauvre Donald. Mais Donald, un canard, ne peut passer pour l’oncle biologique de deux petites souris. Aussi, en 1937, Jojo et Michou sont éclipsés par les véritables neveux de Donald: Riri, Fifi et Loulou. On remarquera que la personne qui envoie les neveux de Donald vivre chez lui, a changé avec le temps. Certaines versions prétendent qu’il s’agit de Clarabelle Cow, d’autres font de Della la cousine, et non la sœur de Donald.

Origine des prénoms[]

Selon Al Taliaferro, leur créateur, les noms des enfants, Huey, Dewey et Louie, lui seraient venus de deux hommes politiques et d’un animateur américain des années 1930 :

  • Huey Pierce Long (1893–1935), gouverneur puis sénateur de l'État de Louisiane ;
  • Thomas Edmund Dewey (1902–1971), gouverneur de l’État de New York ;
  • Louie Schmitt (1908–1993), animateur qui participa au film Blanche-Neige et les sept nains et à Bambi.

Ces trois noms ont été choisis, car ils renvoyaient chacun à une façon différente d’écrire le son « ou-i » (car on prononce hou-i, dou-i, lou-i).

Notons que dans le dessin animé Pile ou Farces de 1949, le prénom du troisième neveu est orthographié Luey, au lieu de Louie

En français, ce sont très probablement des diminutifs : Riri pour Richard, Fifi pour Firmin et Loulou pour Louis, des prénoms courants à l'époque de la traduction. 

Anecdotes[]

Phooey Duck

Un exemple de case où quatre canetons ont été représentés, alors qu'il ne devrait y en avoir que trois.

  • Un quatrième « neveu » (surnommé par les fans « Phooey », interjection anglaise, utilisée assez souvent par Donald, qui montre la désapprobation) est apparu de façon sporadique dans certaines bandes dessinées mais son existence n'a jamais été réellement expliquée. On s'accorde généralement à dire qu'il s'agit d'une erreur des dessinateurs, qui dessinent quatre canetons dans une case, au lieu de trois.
  • On remarquera que le lien entre oncle(s) et neveu(x) est particulièrement élaboré dans les bandes dessinées Disney. C'est sûrement dû au fait que les personnages principaux ne peuvent avoir d’enfant, ce qui renverrait à des notions telles que le sexe et le désir ou la séduction. De ce fait, si le lien entre parents et enfants est masqué à l’extrême, la plupart des grands héros Disney ont tous eu leurs neveux (ou nièces), comme expliqué ici.
  • Dans certaines histoires, on voit Riri, Fifi et Loulou amoureux des nièces de Daisy, Lili, Lulu et Zizi Duck, ce qui tranche avec leurs réactions habituelles (mêlant dégoût, écœurement et défiance) quand on parle de relation amicale ou amoureuse avec la gent féminine. Une fois, lorsqu'ils avaient été transformés en fillettes par Miss Tick De Sortilège, ils voyaient cela comme le « pire sort imaginable ».
Oscar, Désiré et Nestor

Riri, Fifi et Loulou appelés Oscar, Désiré et Nestor dans une ancienne traduction française.

  • Avant d'être nommés définitivement Riri, Fifi et Loulou, ils avaient des noms différents selon les anciennes traductions françaises et publications ; dans les années 1950, les noms Oscar, Nestor et Désiré étaient souvent utilisés comme dans Le Journal de Mickey, Les Belles Histoires Walt Disney ou les livres illustrés des Deux Coqs d'Or.
  • En Belgique, dans Mickey Magazine, les noms des triplés étaient Jojo, Loulou et Victor.

Doublage[]

En version originale, les voix de Riri, Fifi et Loulou ont successivement été interprétées par Clarence Nash (pour les courts-métrages de la période classique), Russi Taylor (dans La Bande à Picsou, Mickey, il était une fois Noël, Mickey, il était deux fois Noël, etc.), Jeannie Elias, Pamela Segall et Elizabeth Daily (dans Couacs en vrac), Tony Anselmo (dans Mickey Mouse Works et Disney's tous en boîte).

Les voix françaises de Riri, Fifi et Loulou sont assurées la plupart du temps par Martine Reigner (depuis 1989), Charles Pestel, Alexis Tomassian et Donald Reignoux.

Noms à l'étranger[]

Voir aussi[]

Notes et références[]

  1. Ou selon certaines versions, Daffy Duck. En effet, dans l'histoire parodique de Don Rosa, Return to Duckburg Place, il est révélé que le père de Riri, Fifi et Loulou est en fait Daffy Duck.
  2. Théorie formulée par de nombreux fans, car Riri, Fifi et Loulou appellent la cane « Tante Daisy », mais peut-être est-ce simplement parce qu'elle est la fiancée de Donald.
  3. Selon une interview de Don Rosa. Mais il est bien possible également qu'ils soient nés en 1937.
  4. Don Rosa in Italy: the great interview of Ventenni Paperoni! ventennipaperoni.com, 5 juin 2019.
  5. Comment reconnaître Riri de Fifi ou de Loulou ?
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